Dans la fenêtre avancée de votre moteur de recherche favori, saisissez le titre de cette chronique dans la rubrique Rechercher cette expression exacte. Vous obtiendrez certainement le même résultat que celui qui s'affiche à l'instant sur mon écran :
Aucun document ne correspond aux termes de recherche spécifiés (« ride de la bonté absolue »)
Conseil : Pour obtenir plus de résultats, supprimez les guillemets [i.e. recherchez plutôt des pages Web dans lesquelles se trouvent, atomisés, les mots ride, bonté, absolue]
Suggestions :
– Vérifiez l’orthographe des termes de recherche
– Essayez d'autres mots
– Utilisez des mots plus généraux
Hors de question, pour moi, d'obtempérer : je sais écrire ces trois mots, en tout cas vérifier que je les ai correctement saisis, même si je développe une légère dyslexie tactile au contact de mon clavier d'ordinateur, qui vaudra parfois aux lecteurs du blog, je le crains, d'épingler quelque pénible coquille ; et je n'aurai pas recours à d'autres mots que ceux-là, qui sont d'ailleurs assez généraux pour que chacun en comprenne le sens. Quant à la façon dont je les ajointe, elle m'a de longue date semblé validée par l'expérience.
Que l'on veuille en effet bien considérer, sur le cliché que voilà, la brève – mais pure dans sa ligne, vive dans la discrétion – parenthèse qui confère à la bouche son statut d'incise ; que l'on se représente ce signe diacritique du visage [dont il ne convient surtout pas d'évaluer la fréquence sur un échantillon représentif de la population, il suffit qu'il me soit arrivé de l'entrevoir sur des êtres très jeunes] dépourvu de son pendant, de son symétrique ouvrant au début de la bouche [je lis celle-ci de gauche à droite sur la page du visage, comme une phrase] ; que l'on accepte enfin l'idée qu'un tel signe, comme le veut toute convention d'écriture efficiente, passe inaperçu en lecture rapide. Toutefois, sa présence n'échappera pas à un typographe ou à un spécialiste des langues anciennes, qu'on nommait jadis – quand un aveugle était encore un aveugle – des langues mortes.
(Ce cliché de Simone Gandais, ma grand-mère maternelle – la mère de ma mère, le croirait-on ? – a été pris quelques jours avant sa mort brutale, en 1966.)
« On aurait dit un Roi, réfléchissant sur l'avenir de ses terres, dont les rides de bonté creusant son front contrastaient avec la ferme assurance de son menton. »
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Dominique Autié
Dominique Autié
Quand le labeur
de vos journées
et les lectures
de vos nuits
vous tendent un seul
et même miroir
qui est l’écran
de votre ordinateur,
il y a urgence
à créer votre blog :
grâce au premier internaute
qui vous rend visite,
le cercle
cesse d’être vicieux.
Dominique Autié
Dominique Autié
Dominique Autié
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